Pourquoi DéKLIk MAtinik :

1/ Parce que nous sommes toujours dans un déni PUISSANT et TENACE ;

• Collectivement nous devons mettre le sujet au coeur de nos actualités,
• Tant professionnelle, que politique, que personnelle

2/ Parce que le dérèglement climatique se chiffre en 2023/2024 par UNE ACCÉLÉRATION DU NOMBRE DIRECT DE DÉCÈS dans le monde

• Pluies torrentielles, chaleur humide, chaleur, inondations augmentent le nombre brutal de décès de part le monde
• Et aggrave les états de santé. 6 décès ont été attribués à la chaleur l’an dernier en Guadeloupe.
• Cela crée aussi des perturbations économiques non négligeables, et des surcouts en investissement pour des adaptations qui sont souvent très court terme.

3/ Parce que le dérèglement climatique fait peser un risque important sur notre SYSTÈME ALIMENTAIRE et notre SYSTÈME DE SOIN

• En prendre conscience, s’adapter, pour créer une résilience la plus adaptée

4/ Parce que se relier au VIVANT, dans le respect de l’humain et le non humain est vital pour la survie de la BIODIVERSITÉ de notre planète

• Nous faisons partie intégrante de cette biodiversité, de cette toile du vivant.
• En prendre conscience est essentiel et s’en rapprocher nous fait énormément de bien.

5/ Parce que nous savons ce que nous sommes prêt à faire, ce qui est adapté pour notre île et nous-même, en cohérence avec nos écosystèmes

• Nous sommes tous en capacité de nous projeter et imaginer ensemble la vie en Martinique.
• Avec moins de pétrole, un dérèglement climatique plus présent (plus de pluie fortes, plus de chaleurs intenses, moins d’eau disponible), nous pouvons nous projeter en 2028, et imaginer ce que nous avons pu mettre en place en 2024 pour atténuer les vulnérabilités.

COMPRENDRE Accélérer la prise de conscience et ancrer l’URGENCE

• Les impacts du dérèglement climatique sont de plus en plus violents, entre phénomènes réguliers (pluies intenses, chaleur la nuit et la journée, chaleur humide, manque d’eau) et phénomènes intenses (cyclones, inondations, sécheresse,…).
• Désormais, les phénomènes se comptent en nombre de vies touchées, en vivant non humain impactées, en entreprises et organisations affectées, en infrastructures fragilisées ou détruites.
• Nous sommes actuellement dans la 6ème extinction de masse, et avons dépassé 6 limites planétaires sur 9

La DéKLIk MAtinik propose tout le long de la journée des espaces dédiés à la sensibilisation :

• • la Fresque du Climat et Météo France, des échanges sur la mobilité : comment est on venu à la manifestation (incitation au covoiturage par la communauté WHATSAPP), des questionnements sur notre mobilité au quotidien, un espace pour visualiser le Nombre de Partie Par Millions de CO2 présente dans l’atmosphère entre notre année de naissance et aujourd’hui, un espace sur la Biodiversité et les Limites planétaires, un espace dédié à l’écologie décoloniale, avec l’observatoire TERRE-MONDE, un espace dédié à la création d’un sac de survie, et des solutions de traitement de l’eau pour la potabilisée.
  • une table ronde sur les enjeux et impacts en Martinique avec des experts : Philippe Palany (Météo France), Nathalie Michalon (Climatologue qui abordera en créole les problèmes de brumes de sables et sargasses), un intervenant de l’ASSAUPAMAR qui expliquera le rôle de l’association dans la lutte pour le dérèglement climatique et les grands enjeux, ainsi que :
    • Sac de survie, par Maxime Glaudon de l’Association Rézilians’
    • Témoignage depuis les cercles polaires : par Gérald Darnis

S’ADAPTER : Sommes nous PRETS.ES ?

• Le changement climatique est un multiplicateur de risques susceptible d’exacerber les risques existants et les crises en cours : Biodiversité, Eau, Alimentation, Santé, Écosystèmes, Infrastructures, Économie et Finance.
• C‘est un symptôme de la manière dont nous déroulons nos activités.
• L‘effondrement de la biodiversité et des écosystèmes sont d‘abord due à la surexploitation, et la perte des habitat ; le changement climatique n‘est que la 3ème cause, mais il exacerbe tout cela.

La DéKLIk MAtinik propose une table ronde sur la thématique avec de nombreux intervenants :

• Sové LaVi Salines, Stratégie Résilience, Ulrich Fleural, One Health Martinique, et la mise en avant des Entités Naturelles Juridique, des stands dédiés à l‘adaptation avec le sac de survie et le low tech axé sur la filtration d’eau (Madino,…) et la cuisson des aliments

CHEMINER tous les JOURS : s‘alimenter, se soigner et consommer différemment

• L‘alimentation est au cœur de nos problématiques avec les questions d‘autosuffisance alimentaire.
• L‘écolieu est un modèle intégré réplicable qui peut offrir une sécurité alimentaire à échelle d‘un quartier par exemple ;
• Parfaitement réplicable dans son organisation il permet d‘inspirer.

La DeKLIk MAtinik propose tout le long de la journée :

• le mini-marché de l‘écolieu, et leurs partenaires artisans locaux, une visite de la plantothèque, une explication du fonctionnement de l‘écolieu

CRÉER NOS PROPRES IMAGINAIRES

• Les imaginaires sont socles et essentiels pour réussir à se projeter, embarquer, être embarqué dans d‘autres paradigmes. Les solutions d‘ailleurs ne sont pas forcément ni souhaitables ni désirables pour nous. Mais pour ne pas nous les laisser imposer, il faut nous exprimer sur ce que nous voulons chez nous.

La DéKLIk MAtinik propose tout le long de la journée :

• un espace création de récits, à partir de scénarios 2028 sous contrainte pétrole et climat ; ces récits seront conservés pour abonder un site internet ouvert à tous

SE RELIER AU VIVANT HUMAIN ET NON HUMAIN

Nous nous sommes beaucoup trop éloigné du vivant ; il faut réapprendre à le découvrir, l‘apprécier, vivre en symbiose, en synergie, en tirer une force incroyable, qui se démultiplie, dans le Yon à Lot‘, le Ubuntu,

• Des espaces de détentes, un cheminement tout le long de l’écolieu avec les différents espaces et écosystèmes
• Un espace ENFANTS animé par KAZALYANN qui proposera des activités ludo-éducatives toute la journée
• La danse, racine et socle : Bèlè, Damyé, Capoeira, et le tambour si important dans notre société
• tout le long de la journée : Des espaces de tressages COCO et BAKOUA, deux plantes que l’on trouve partout chez nous
• Le nouveau spectacle de BAMBOUMAN Laurent Phénis et Phélia Zami, en Clôture de l’évènement “Nanm KONOKO”

Une journée pour des citoyens portée par des citoyens

Pour diffuser et créer le débat, Stratégie Résilience œuvre pour l’appropriation des grands enjeux et limites planétaires ;

• Appropriation par des ateliers d’intelligence collective de type Fresque du Climat,
• Le débat participatif et les échanges,
• Le respect de la science (GIEC…) et de toutes les sciences (ancestrales, des peuples autochtones…),
• La diffusion des grands enjeux par une appropriation culturelle à travers le théâtre, le conte, la musique, la tradition orale….
• L’émergence des nouveaux récits, issus des participants

L’Ecolieu de Tivoli a notamment pour objectif de faire des jardins de véritables « oasis de biodiversité en pleine ville » où les espèces maraichères martiniquaises côtoient des plantes médicinales ancestrales, et abritent une riche faune. A l’heure actuelle, former la population pour en faire des penseurs critiques et responsables qui agissent en pleine conscience de leurs actes envers la société et l’environnement est une nécessité.

L’intention avec toute notre énergie et notre cœur

Le dérèglement climatique est un symptôme de notre société.

La manière dont nous déroulons nos activités humaines provoque le dépassement de 6 limites planétaires sur 9 et remet donc en question l’habitabilité de la Terre. A horizon 2050/2080 la question de l‘habitabilité de notre île est aussi posée.

Le dérèglement climatique est là, et va aggraver nos quotidiens, à tous. Sortir du déni est fondamental pour s’adapter et gagner en résilience et se préparer à d’autres imaginaires sociétaux qui nous appartiennent.

Nous sommes en train d’enfouir la crise climatique au fonds des mines ; par des imaginaires qui sont au final destructeurs et servent des objectifs que l’on sait inatteignables du fait des limites physiologiques et du fonctionnement systémique de la Terre.

Nous n’avons pas de solution toute faite, d’actions prédéterminées ; de cette journée que l’on veut participative émergeront des idées de martiniquaises et martiniquais, de tout âge, de tous horizons.

Car nous sommes en train de créer la Martinique que l’on veut voir vivante.

Nous nous devons de ne plus vivre dans le déni. D’explorer nos barrières mentales. De regarder comment d’autres font autrement.

Choisir comment on vit ensemble, Comment on habite la Terre ensemble.